Zongo Mahamadou
Université de Ouagadougou
zongomahamadou@yahoo.fr
Suite au déclenchement de la rébellion en septembre 2002 en Côte d’Ivoire, de nombreux Burkinabè vivant dans ce pays depuis plusieurs années, voire des générations, ont été contraints de (re)venir au Burkina Faso pour échapper à l’insécurité.
Qualifiés de «rapatriés», ils se sont installés, dans leur grande majorité, contrairement aux prévisions des autorités, dans les régions l’ouest et du sud–ouest du pays au détriment de leur village d’origine. Hormis une minorité qui a bénéficié du soutien de l’Etat burkinabè à travers l’opération «Bayiri», les «rapatriés» se sont également installés en dehors de toute intervention directe des autorités étatiques.
La communication vise, après avoir discuté de la notion de « rapatrié », à analyser d’une part les mécanismes d’accueil des rapatriés et d’autre part la nature des liens avec leur différentes zones de départ (Côte d’Ivoire).
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