Introduction

Introduction

Cette publication a pour objectif de présenter les résultats d’une compilation de la bibliographie et de la recherche documentaire sur le thème de l’avortement en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Elle comprend une base de données bibliographiques publiées entre 1990 et 2005, et une analyse thématique divisée en neuf chapitres qui correspondent à différents aspects liés à la problématique de l’avortement dans la région. Cette question de l’avortement, même si elle attire chaque fois plus l’attention des chercheurs latino-américains, n’est pas encore assez explorée. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces insuffisances : d’une part, l’étude de l’avortement est particulièrement difficile dans la région, puisque la majorité des pays ont des législations restrictives sur ce sujet, qui favorisent la clandestinité de la pratique et donc le sous-enregistrement des interruptions volontaires de grossesse. D’autre part, le contexte social, culturel, politique, idéologique et religieux est hostile à l’avortement provoqué, dont la pratique reste considérée comme un tabou pour une grande partie de la population. Il s’agit donc d’un thème polémique qui suscite des tensions complexes et de vifs débats. Ces circonstances rendent difficile la production d’information sur ce sujet et se répercutent sur la qualité et la fiabilité de l’information disponible.

Cette publication s’inscrit dans le programme d’activités d’un des champs thématiques du Centre Population et Développement (CEPED, Paris), intitulé “L’avortement provoqué: comparaisons internationales” et coordonné par Agnès Guillaume. Une publication antérieure de ce programme était consacrée à un travail identique composé d’une analyse de la littérature et d’une base de références bibliographiques sur la question de l’avortement en Afrique, dont la base de données a été actualisée pour la période 1990-2005 dans une seconde publication ; elles peuvent être consultées sur le site internet: https://archives.ceped.org/avortement1990-2005/. L’actualisation régulière de la base bibliographique sur ce thème et l’approfondissement des connaissances sur l’avortement font partie des objectifs qui guident les activités du CEPED.

Dans ce travail nous abordons exclusivement la question de l’avortement provoqué, défini comme une action délibérée d’une femme ou d’une autre personne pour mettre fin à une grossesse non désirée, non prévue et non planifiée. Il est important d’avoir ce concept présent à l’esprit pour aborder ce thème, puisque l’absence fréquente de distinction entre les fausses couches et les avortements, dont les causes, les conséquences et les caractéristiques des femmes concernées sont pourtant très différentes, est un des principaux problèmes des études sur l’avortement, et en particulier de celles qui sont réalisées par les professionnels de la santé.

On distingue plusieurs types d’avortement dans la littérature, en fonction des conditions dans lesquelles il se produit, il est autorisé et se pratique. L’Organisation Mondiale de la Santé définit l’avortement à risque comme celui qui est pratiqué dans des conditions sanitaires et de sécurité inappropriées et insuffisantes, avec l’utilisation de techniques dangereuses, dans des lieux sans hygiène et, dans la plupart des cas, réalisé par un personnel médical non qualifié. L’avortement à risque favorise un nombre élevé de complications, qui mettent en danger la santé et la vie des femmes, et qui produisent des conséquences adverses multiples et variées dans différents aspects de leur vie.

L’avortement peut être clandestin ou légal selon le cadre juridique en vigueur dans chaque pays. Il peut aussi être la conséquence d’un acte intentionnel ou non intentionnel. Dans ce dernier cas, il se produit suite à un accident, en raison d’une imprudence de la femme ou de l’existence de conditions à risques liées à ses activités quotidiennes ou à son travail. L’avortement peut d’autre part être thérapeutique ou médical, lorsqu’il est réalisé pour éviter des risques sur la santé ou la vie de la femme. Ces définitions (voir d’autres définitions encore dans l’annexe 1 dans le chapitre 1) sont importantes puisque la législation les considère pour l’application de sanctions envers la femme qui avorte ou son praticien. Les sanctions sont variables d’un pays à l’autre et sont imposées en fonction des circonstances de l’avortement. Mais en même temps, les mêmes définitions sont souvent utilisées de façon imprécise pour éviter les sanctions. Dans cette publication on traitera des différents types d’avortement provoqué en employant dans la majorité des cas le terme d’”avortement”.

Le contenu de la publication

La bibliographie réalisée dans cette étude provient principalement de recherches dans des bases de références bibliographiques thématiques essentiellement dans le champ des sciences sociales, mais aussi dans les sciences médicales. Des recherches publiées dans des ouvrages ou des articles de revues ont aussi été consultées. On a également intégré un autre type de documents, issus de la “littérature grise”, comme par exemple: des rapports multigraphiés, des thèses, des documents de travail, des communications non publiées présentées dans des colloques, des conférences et des réunions, ou des documents en format électronique. Le résultat de ce travail de compilation montre que le thème de l’avortement provoqué a été abordé dans les pays d’Amérique Latine et des Caraïbes selon différentes perspectives d’analyse et par de disciplines distinctes. En conséquence, le corpus d’information documentaire sur le thème est très vaste et de nature très diverse. Bien que la base de données qu’on propose compte plus de 2 800 références bibliographiques, elle n’est bien évidemment pas exhaustive.

Les références bibliographiques saisies dans la base ont été intégrées, soit parce que leur titre faisait référence à l’avortement, soit parce qu’il s’agissait de textes sur des thèmes associés, comme la contraception, la mortalité maternelle, la santé de la reproduction, les politiques et les programmes en matière de santé, les droits reproductifs, les inégalités de genre, entre autres.

D’autre part, certaines références ne sont pas uniquement circonscrites à l’Amérique Latine et aux Caraïbes, puisqu’elles fournissent des informations et des réflexions importantes et de caractère général sur la législation, le débat, les programmes de santé, les aspects méthodologiques et de stratégies d’analyse. La connaissance de ces aspects représente un apport important puisqu’elle peut permettre de contribuer à une meilleure compréhension de cette question et surtout des difficultés rencontrées lorsqu’on l’analyse.

Cette analyse thématique été réalisée ne prétend ni être exhaustive, ni revêtir un caractère explicatif ou interprétatif. L’intention est plus modeste. Elle se limite à exposer certains des principaux arguments et des principales données empiriques sur les différentes manifestations et questions qui sont considérées comme prioritaires pour avoir un panorama général de l’avortement dans la région. Le texte est le résultat d’une revue sélective de l’abondante littérature existante, limitée aux textes publiés dans la région auxquels les auteures ont eu un accès direct et qu’elles ont pu réunir.

Le découpage thématique de cette publication s’appuie sur la structure définie dans la recherche précitée sur l’Afrique. D’autres thèmes et sous-thèmes ont été ajoutés, qui ont été abordés en fonction de la spécificité du contexte latino-américain et caribéen, des développements théorico-méthodologiques en cours et de l’utilisation de certaines dimensions et cadre d’analyse. C’est ainsi le cas du chapitre consacré au débat sur l’avortement et de deux autres chapitres qui traitent de l’avortement dans la population jeune et adolescente et du rôle des hommes dans cette pratique.

La version préliminaire de ce travail, élaborée en 2005, a été présentée dans une session parallèle du XXVème Congrès International de Population, organisé par l’Union Internationale pour l’Étude Scientifique de la Population, qui s’est tenu à Tours, en France, en juillet 2005. Elle a aussi été présentée dans la II Réunion de recherche sur « la grossesse non désirée et l’avortement à risque », organisée par le Population Council, qui s’est tenue à Mexico en août 2005. Des chercheurs de différents centres de recherches, des professionnels du thème de la santé de la reproduction, des membres d’organismes internationaux et des représentants de la société civile qui ont des activités liées aux questions de l’avortement en Amérique Latine et dans les Caraïbes ont participé à ces deux réunions. C’est grâce à leurs commentaires critiques, à leurs propositions concrètes et aux publications supplémentaires qu’ils nous ont fait parvenir concernant leurs pays, que nous avons élargi et complété la base de données bibliographiques et l’analyse documentaire de la version actuelle de la publication.

L’analyse thématique est composée de neuf chapitres. Le premier, “Le cadre juridique de l’avortement”, décrit les législations en vigueur sur l’avortement dans les différents pays de la région et à différents moments, leurs origines, les sanctions légales prescrites et certaines conditions à l’obtention de l’autorisation d’avorter. Une partie de ce chapitre résume d’autre part les droits des femmes qui sont liés directement ou indirectement à l’avortement et qui ont été reconnus dans plusieurs conférences et conventions internationales. Le chapitre rend compte également de certains obstacles que rencontrent les femmes pour avorter dans les cas autorisés par la loi. Comme l’indique le chapitre, il s’agit d’un thème central qui influence en grande partie les conditions d’accès à l’avortement, les pratiques concrètes de sa pratique, ses conséquences et les opinions, perceptions et attitudes des différentes populations sur cette question. De même, cela détermine les méthodes de collecte de l’information et donc les estimations faites sur la prévalence de l’avortement et sur les caractéristiques des femmes qui avortent.

Le second chapitre,“Le débat sur l’avortement: positions, opinions, perceptions et arguments”, passe en revue la littérature qui rend compte des discussions sur l’avortement dans la région. Il comprend une brève description des principaux acteurs ou participants à ces débats et décrit certaines de leurs positions, opinions, perceptions et arguments. L’accent est mis sur la position des différents groupes progressistes et féministes, sans pour autant laisser de côté la hiérarchie catholique, dont l’influence reste encore extrêmement importante dans la majorité des pays latino-américains. Dans ce sens, certains résultats d’enquêtes d’opinions auprès de différentes populations, en particulier les professionnels de la santé, ont été analysés. Ces résultats reflètent les différentes perceptions sur l’avortement, et les conditions sous lesquelles sa pratique est considérée comme acceptable. Enfin, à titre d’exemple, certaines des conséquences du débat dans la sphère législative et dans les services médicaux, en particulier ceux de santé de la reproduction, sont décrites. L’abondante littérature sur le thème confirme l’importance qu’a acquis le débat en Amérique Latine, ce qui contraste avec des régions comme l’Afrique, où cette question ne suscite pas un tel intérêt.

Les chapitres suivants ont pour objectif de présenter des données empiriques sur certains aspects clefs de la pratique de l’avortement. Le troisième chapitre, “Les estimations sur l’avortement: difficultés et limites”, montre la diversité des méthodes d’estimation de la mesure de l’avortement. Il propose également une brève description des différentes sources de l’information et de leur plus ou moins grande fiabilité, ainsi que des différentes méthodologies et techniques de recherche utilisées pour le recueil d’information sur l’avortement. Ce chapitre souligne qu’il s’agit d’une pratique encore souvent sous-déclarée, non enregistrée ou classée de façon erronée. Cette situation est autant due à l’attitude des femmes elles-mêmes qu’à celle des professionnels de la santé qui les soignent et qui, dans de nombreux cas, ne déclarent pas les cas d’avortement par crainte de sanctions légales ou même sociales ou morales. Pour ces raisons, il convient d’informer les lecteurs que les indicateurs utilisés pour la mesure de l’avortement, aussi bien en ce qui concerne ses niveaux que les tendances, doivent être considérés avec prudence, puisqu’ils ne représentent souvent qu’un faible reflet de la réalité. C’est pour cela que ces estimations sont en général une approximation du niveau minimum de l’avortement dans chaque pays, et qui ne concernent que des contextes et populations spécifiques. Conformément a ce que mentionnent Llovet et Ramos (2001), il faut avoir une certaine tolérance face à l’ambiguïté et au manque de précision de l’information sur le sujet. Il est nécessaire d’améliorer les méthodes de collecte et diversifier les recherches pour obtenir une connaissance plus précise et plus rigoureuse du phénomène dans la région.

L’avortement est une pratique généralisée dans tous les pays. On interrompt des grossesses dans les sociétés rurales et urbaines, dans les différents groupes sociaux et ethniques, dans toutes les générations et à des âges variés, dans toutes les régions des pays considérés. Cette pratique varie cependant en fonction de facteurs sociaux, économiques et culturels. Ces différentes caractéristiques sont exposées dans le quatrième chapitre, “Profil sociodémographique des femmes et motifs du recours à l’avortement”, qui décrit également les raisons qui les amènent à interrompre une grossesse non prévue et non désirée. Malgré le peu de bibliographie sur ce thème, les résultats présentés montrent une grande diversité de profils et de situations auxquelles font face les femmes qui avortent. En même temps, ils permettent de cerner certaines caractéristiques communes, en particulier concernant les raisons pour lesquelles elles décident d’avorter.

Le cinquième chapitre, “L’avortement à l’adolescence”, est consacré à cette population des adolescents et jeunes dont la pratique abortive est sujette à une attention particulière dans la région. A partir des études analysées dans ce chapitre, une incidence élevée d’avortements est observée chez les adolescentes, et ces jeunes femmes sont dans des conditions de plus grande vulnérabilité pour pratiquer un avortement sans risque et dans des conditions adéquates. Certaines études mentionnent également les conséquences d’une grossesse précoce et de l’avortement chez les jeunes femmes, et les facteurs qui interviennent dans cette pratique. Le chapitre débute par une brève présentation des arguments exposés par plusieurs auteurs sur la connotation de la grossesse adolescente perçue comme un problème, qui montre l’importance d’étudier ce thème dans une perspective très large. De plus, la question des droits reproductifs de cette population est abordée, ainsi que les obstacles qui empêchent leur exercice.

Le chapitre 6, “La diversité des méthodes d’avortement”, fournit un large panorama de la gamme de procédés employés par les femmes de la région pour interrompre leur grossesse, des méthodes traditionnelles aux méthodes médicalisées. Les facteurs et les conditions qui sous-tendent le choix des méthodes abortives sont aussi analysés, ainsi que les conséquences de l’utilisation souvent incorrecte de certaines d’entre elles. Enfin, certains exemples sont documentés sur la participation de différents prestataires de services de santé et des organisations de la société civile dans la diffusion et le conseil pour l’utilisation de méthodes abortives.

Un autre aspect de la problématique de l’avortement sujet de grandes préoccupations est traité dans le chapitre 7 Les conséquences sanitaires et sociales de l’avortement”.Ce chapitre concerne les implications de l’avortement pour les femmes, leurs familles et la société dans son ensemble. Il traite également des données sur la morbidité et la mortalité maternelles dues aux complications d’avortements à risque; des conditions d’accès aux services de santé publique, ou au marché dit parallèle ou clandestin de l’avortement, auquel ont recours chaque année des millions de femmes latino-américaines et caribéennes en raison des restrictions légales et de la pénalisation de la pratique. Dans ce chapitre est analysé également l’impact économique de l’avortement sur les systèmes de santé, mais aussi pour les femmes et leurs familles. A cela s’ajoutent les effets sociaux et psychologiques de la pratique de l’avortement, qui sont également abordés. Dans la dernière partie du chapitre, certains des arguments exposés dans la littérature sur les conséquences des lois restrictives sur les droits des femmes à avorter et sur la disponibilité de l’information sont synthétisés.

Le chapitre 8, “Avortement et contraception” analyse les différentes circonstances de l’absence ou de l’insuffisance de la pratique contraceptive, qui contribuent à l’augmentation du nombre de grossesses non désirées et donc des avortements. De même, la question des échecs de contraception est analysée, ainsi que les difficultés dans l’accès à la contraception et l’importance d’intégrer des programmes de planning familial dans les soins post-avortement, pour éviter que les femmes ne fassent des avortements à répétition. Quelques considérations sont finalement exposées sur le possible impact de l’avortement sur le niveau de la fécondité des pays de la région qui ont entamé leur transition démographique.

Enfin, le chapitre 9, “Les hommes et l’avortement”,rend compte de certaines des réflexions scientifiques sur la manière d’aborder la problématique de l’avortement dans la perspective masculine. Le thème a été débattu dans plusieurs conférences internationales et a été l’objet d’une réflexion soutenue dans les études féministes. La domination masculine, fréquente dans la vie quotidienne, est encore plus importante dans le domaine de la vie sexuelle et reproductive, et la connaissance que l’on a des conséquences de cette domination sur les interruptions des grossesses non désirées est encore insuffisante. Dans ce chapitre, sont également présentés les résultats de certaines recherches empiriques sur le rôle que jouent les hommes dans l’expérience de l’avortement, aussi bien à partir des réponses des femmes que des propres voix masculines. Dans la revue de la littérature sur ce thème, deux dimensions analytiques très importantes émergent sur la responsabilité prise par les hommes dans l’avortement. La première concerne l’influence des liens entre les formes de relation affectives et les différentes modalités des accords de vie commune au sein du couple. La seconde se réfère au rôle et à la responsabilité que reconnaissent et qu’assument les hommes dans les décisions concernant la pratique contraceptive (celle de leur partenaire comme la leur).

Étant donné que des conclusions sur chacun des thèmes traités sont proposées à la fin de chaque chapitre, la conclusion dernière partie de la publication, “Considérations finales”, se limite à relever certaines réflexions et à formuler quelques recommandations. Celles-ci se centrent essentiellement sur les aspects de l’avortement, issus de l’analyse thématique, dont la connaissance mérite encore d’être approfondie. Certaines réflexions sont également posées afin de les prendre en compte dans le champ des interventions publiques. Selon nous, cette dernière tache doit faire partie d’un travail de discussion collective entre les spécialistes du thème dans la région.

Il est important de formuler deux avertissements au lecteur de ce travail. Tout d’abord, dans certains cas des données empiriques sont présentées sans préciser suffisamment le contexte social et culturel auquel elles correspondent. Cela répond, d’une part au manque d’information dans certains des documents consultés (par exemple la méthodologie et les sources d’information utilisées ou la date de réalisation de l’étude) et d’autre part à l’impossibilité de décrire plus en détail la vaste bibliographie considérée. Le second avertissement concerne une répétition dans certains chapitres de données ou d’arguments présentés par les auteurs consultés. Cela répond à l’objectif, de proposer dans la mesure du possible, chaque chapitre de façon autonome, c’est-à-dire qu’il doit présenter un panorama le plus complet possible du thème abordé, qui est souvent étroitement lié aux thèmes abordés dans les autres chapitres.

Cette recherche, disponible sur le site internet du CEPED (http://www.ceped.org), est publiée dans un CD-ROM en espagnol, en anglais et en français. Celui-ci est composé de deux grandes parties. La première comprend le texte des neuf chapitres sur les thèmes que l’on vient de présenter. Les références bibliographiques citées dans ce texte incluent le nom de l’auteur, l’année de publication et un lien hypertexte qui permet au lecteur de consulter de manière interactive cette référence dans la base bibliographique.

La seconde partie contient la base de références bibliographiques qui a été classée en fonction du nom de l’auteur (si le nom de l’auteur n’est pas identifié, c’est celui de la publication qui est signalé), l’année de publication et le pays où l’ouvrage a été publié. Ces références intègrent d’autres données comme le titre du texte et le type de publication, et pour la majorité d’entre elles, un résumé du texte en une seule langue ou dans plusieurs langues (espagnol, anglais, français, ou portugais), extrait des bases de données ou des synthèses de certains des textes consultés. A chaque référence bibliographique correspondent des mots clefs classés par thème, par pays et par zone géographique, qui peuvent être consultés par les lecteurs en espagnol, en français et en anglais.

Cette base bibliographique contient plus de 2 800 titres. La majorité d’entre eux sont font référence au Mexique, puisque c’est dans ce pays que la recherche a été effectuée : plus de documents ont pu être consultés que dans d’autres pays. On espère pouvoir actualiser régulièrement cette base bibliographique et compléter peu à peu l’état de la connaissance sur le thème, avec des analyses thématiques dotées d’une réflexion plus approfondie et plus rigoureuse.

Sources d’information utilisées

Les références bibliographiques et l’information présentée dans ce document ont été obtenues à partir de différentes bases de données, de la synthèse du contenu de ces sources élaborées par divers auteurs et institutions, et de la lecture d’un certain nombre de travaux. Une partie considérable des références ont été obtenues dans les bases de données auxquelles est abonnée la Bibliothèque “Daniel Cosío Villegas” de El Colegio de México, ou par des “clusters” d’autres bases construites par certains fournisseurs.

Les bases bibliographiques (consultables gratuitement)

  • Clase  (Citas Latinoamericanas en Ciencias Sociales y Humanidades, UNAM): http://132.248.9.1:8991/F/-/?func=find-b-0&local_base=CLA01
  • Medline: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?DB=pubmed
  • Popline: http://db.jhuccp.org/popinform/basic.html
  • Population Index: http://popindex.princeton.edu/

Les bases bibliographiques (par abonnement)

Les centres de documentation

Les bases bibliographiques des différents centres de documentation qui ont été consultées sont les suivantes:

Revues et autres documents

Un examen systématique de certaines revues liées au thème et d’articles obtenus sur différents sites web a été réalisé. Les sources consultées ont été les suivantes:

Autres sources d’information

Les sources citées dans la bibliographie et analysées dans le texte peuvent être consultées sur les sites internet suivants:

Les sites internet suivants comprennent aussi des références de revues:

 
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