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Le rôle des pères sur les trajectoires de vie des enfants à Sidi Ifni (Maroc)

Leila BOUFRAIOUA, CERPOS, Université Paris-Ouest Nanterre La défense, France

1. Introduction

En ce début de 21ème siècle, le Maroc voit apparaître les premiers signes du vieillissement de sa population. En effet, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus a quasiment triplé en l’espace d’un demi-siècle en 2004, ils représentaient 8% de la population. Au Maroc, le système de retraite n’assure qu’une faible prise en charge de la vieillesse, ce qui engendre la précarité au sein de cette population. Néanmoins, il existe une grande disparité entre les retraités, en particulier entre les assurés du seul système marocain et les bénéficiaires d’une retraite européenne.

L’immigration marocaine vers l’Europe en général et plus particulièrement vers la France se développe vers la 2nd moitié du 20ème siècle. En 1963, le Maroc devient officiellement un pays pourvoyeur de main d’œuvre et recrute principalement à Nador, Al-Hoceima (région du Rif oriental) et dans la région de Sous Massa Drâa, dans la ville d’Agadir, Tiznit et Sidi Ifni (El MOUAATAMID B. et PACE R., 2004). Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes intéressés à la région de Sidi Ifni, l’une des principales régions émettrice de main d’œuvre vers la France et l’Espagne. L’enquête biographique que nous avons réalisée à Sidi Ifni (EBSI) révèle que près d’un tiers des hommes et des femmes âgés de 15 à 35 ans en 2009 ont un père bénéficiant d’une retraite européenne. Ces derniers perçoivent une pension relativement élevée par rapport aux retraités marocains, ce qui leur permet de prendre en charge leur famille (femmes et enfants) restés dans la région.

Cette étude a pour objectif de comparer la transition à l’âge adulte des enfants de retraités et travailleurs marocains d’Europe à ceux ayant un père exerçant une activité professionnelle au Maroc. La notion de transition à l’âge adulte est définie comme l’accomplissement d’une succession d’étapes aboutissant à l’autonomie des jeunes tels que la fin de la scolarité, la décohabitation parentale, l’accès au premier emploi et la mise en couple (SINGLY, 2002 ; VILLENEUVE-GOKALP, 2001 ; ROUGERIE & COURTOIS, 1997). Dans la société marocaine, le passage à l’âge adulte diffère fortement entre les sexes. La transition à l’âge adulte chez l’homme se caractérise essentiellement par l’obtention d’un emploi stable et par le mariage, alors que chez la femme la transition à l’âge adulte nécessite le mariage et la naissance d’un premier enfant (GUESSOUS, 1997).

L’émigration des pères en Europe a-t-elle eu une incidence sur les trajectoires scolaire, professionnelle, résidentielle et matrimoniale de leurs descendants ?

2. Contexte de l’étude

D’après les résultats du recensement de 2004, à Sidi Ifni, située au sud-ouest de la région Sous Massa Drâa, la part des 60 ans et plus représente 10% de la population soit un peu plus qu’au niveau national (8%). Cette surreprésentation des 60 ans et plus est liée à la migration de retour.

Ancienne colonie espagnole, Sidi Ifni a été rétrocédée au Maroc très tardivement en janvier 1969. Elle fait partie du territoire de la tribu des Ait Baahmrane, une confédération de six sous tribus, dont cinq tribus berbères et une tribu arabe (SIMENEL, 2007). Sidi Ifni compte en 2004, 19 967 habitants et l’âge médian de la population est estimé à 22 ans (cf. pyramide des âges en figure 1).

Figure 1

L’enquête biographique que nous avons réalisée en 2009 à Sidi Ifni nous a permis d’enquêter 408 hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans, quelle que soit leur situation matrimoniale. Ces données nous ont permis de dresser une typologie des profils des enquêtés en lien avec le statut socioprofessionnel des pères. Nous testerons l’hypothèse selon laquelle les pères travaillant ou ayant travaillé en Europe [1] aident financièrement plus leurs enfants à s’installer dans la vie adulte que les pères exerçant une activité professionnelle au Maroc.

Dans un premier temps, nous exposerons les événements historiques clés qui ont eu une incidence sur les statuts socioprofessionnels des pères. Dans un second temps nous comparerons les étapes d’entrée dans le processus à l’âge adulte des hommes et des femmes enquêtés.

3. Le statut socioprofessionnel des pères en 2009 : une réalité complexe

Sidi Ifni, ancienne enclave espagnole, est devenue officiellement la capitale de l’Afrique occidentale espagnole en 1934. Cette ville servait de base militaire : les autorités espagnoles recrutaient et formaient alors des militaires originaires de la tribu des Ait Baahmranes (KADIRI, 2009). En 1969, l’Espagne rétrocède finalement Sidi Ifni au Maroc. Depuis, l’un des principaux liens entre les autorités espagnoles et les habitants de cette ville est le versement des pensions de retraite aux Baahmranis qui ont servi l’armée espagnole. De plus, le gouvernement espagnol accorde un statut particulier aux habitants de Sidi Ifni par la délivrance de visa de séjour ou de carte de résident temporaire sur simple présentation d’un acte de naissance espagnol (KADIRI, 2009). Dans notre étude biographique, 14,5% des enquêtés ont un père percevant un revenu d’Espagne. 61,6% d’entre eux bénéficient d’une pension de retraite de l’armée espagnole et sont âgés de plus de 60 ans.

Figure 2

Dans de la seconde moitié du 20ème siècle, la région de Sidi Ifni devient un foyer d’émigration vers les pays européens et plus particulièrement vers la France. Cette dynamique migratoire est notamment due à la rareté de l’emploi et à la cherté de la vie dans la région (HAMDOUCH B, KHACHANI M, 2004). 14% de l’échantillon enquêté ont un père bénéficiant d’une pension française. Ces derniers sont 48% à avoir occupé un emploi d’ouvrier (figure 3).

La majorité des hommes et des femmes enquêtés (69,9%) ont un père exerçant ou ayant exercé une activité professionnelle au Maroc (figure 2) [2]. Ces derniers ont la particularité d’être plus jeunes que les pères bénéficiant de revenus européens avec seulement 54,7% de pères âgés de plus de 60 ans en 2009.

Figure 3

Figure 4

En tant que ville côtière, la pêche constitue la majorité des emplois à Sidi Ifni et le secteur primaire regroupe 28,1% des actifs (figure 4). Il est important de préciser que dans notre enquête, les commerçants, les pêcheurs et les agriculteurs indépendants ne bénéficient pas d’un système de retraite, ce qui les contraint à se maintenir en activité tout au long de leur vie, même au-delà de 60 ans. Après avoir exposé la diversité des statuts socioprofessionnels des pères à Sidi Ifni, nous distinguerons à présent deux groupes de pères : le premier est constitué des pères bénéficiant de ressources économiques marocaines ; le deuxième est composé des pères percevant des revenus ou pensions européens. Cette typologie permettra de comparer la transition à l’âge adulte (durée de la scolarité, niveau d’étude, la décohabitation parentale, premier emploi, l’âge au premier mariage et la naissance du premier enfant) des hommes et des femmes selon le statut du père.

4. La transition à l’âge adulte chez les femmes

Nous avons enquêté 243 femmes nées entre 1974 et 1994 dont les deux tiers ont un père exerçant ou ayant exercé une activité économique au Maroc. Ces dernières seront appelées ici « filles de travailleurs marocains ». Elles sont âgées de 26 ans en moyenne contre 27 ans pour les « filles de travailleurs européens » en 2009.

L’un des premiers événements qui symbolise la transition à l’âge adulte est la sortie du système scolaire. La fin des études constitue une nouvelle étape dans le passage à l’âge adulte car la démocratisation de l’enseignement est relativement récente : il a fallu attendre le dahir [3] du 13 novembre 1963 pour que l’enseignement devienne obligatoire auprès des enfants âgés de 7 à 13 ans. A Sidi Ifni, seules 19,5% des femmes enquêtées déclarent ne pas avoir été scolarisées. Ces femmes ont la spécificité d’être originaires de zones rurales, où l’accès à la scolarité est relativement faible pour les jeunes filles. Pour les générations nées au début des années 1980, on observe une scolarisation massive des femmes dès l’âge de 7 ans et une prolongation de la durée des études à un âge relativement élevé pour la région. L’âge médian de sortie du système scolaire pour les filles de travailleurs marocains est ici de 17 ans contre 20 ans pour les filles de travailleurs européens. Ces dernières ont une plus longue espérance de vie dans le système éducatif avec une moyenne de 11,5 ans contre 8 ans pour les filles de travailleurs marocains. Ainsi, les filles de travailleurs européens poursuivent leurs études 3 ans de plus et sont plus nombreuses à suivre des études universitaires avec un taux de 29% contre 22% chez les filles de travailleurs marocains.

« …C’est important de faire des études, mais j’ai dû m’arrêter au baccalauréat, car mes parents n’ont pas les moyen de m’envoyer à l’université…L’université la plus proche est celle d’Agadir… à 200km de Sidi Ifni, même si l’Etat verse une bourse, elle ne permet même pas de se nourrir…Je n’ai pas eu le choix, j’ai dû renoncer aux études »
Mlle E, fille de fonctionnaire à la retraite, Inactive, célibataire, 26 ans.

« …Quand j’ai obtenu mon baccalauréat mon père m’a encouragée à faire des études…J’ai été hébergée par mon oncle à Agadir et mon père s’est chargé de financer toutes mes études… Je pense que si je n’avais pas eu mon oncle, mon père aurait eu du mal à me laisser quitter la maison …Grâce au soutien de mon père, j’ai obtenu une maîtrise en économie ce qui m’a permis de trouver très rapidement un emploi… »
Mme M, fille de retraité européen, comptable, mariée, 31 ans.

L’accès et le prolongement des études des jeunes filles révèlent le franchissement de nouvelles étapes dans le processus du passage à l’âge adulte en faveur des filles de travailleurs européens. En effet, les pères qui exercent ou qui ont exercé une activité économique en Europe bénéficient d’un capital économique plus élevés que leurs homologues marocains, ce qui leur permet une meilleure prise en charge de l’éducation de leurs enfants. Cette prise en charge a en effet contribué à l’élévation du niveau d’instruction de leurs filles. L’accès à la scolarité des femmes a permis l’émergence d’une seconde étape dans le passage à l’âge adulte : l’accès au premier emploi.

Les filles de travailleurs marocains sont plus nombreuses à exercer une activité professionnelle : 25% contre seulement 20,6% chez les travailleurs européens. Ces dernières sont moins nombreuses à entrer dans la vie active et ont la particularité d’accéder à leur premier emploi plus tardivement. L’âge médian d’entrée sur le marché du travail est de 24 ans. La majorité de ces filles de travailleurs européens ont un poste à responsabilité (41,7% sont cadres supérieurs) et sont faiblement touchées par les emplois précaires (16,7% travaillent dans le secteur primaire).

Les filles de travailleurs marocains, quant à elles, entrent plus précocement sur le marché de l’emploi (l’âge médian est de 22 ans). Ces dernières sont essentiellement des cadres moyens de la fonction publique (44,4%) et rencontrent une plus grande instabilité sur le marché du travail avec un quart possédant un emploi précaire dans le secteur primaire ou secondaire.

L’accès et le prolongement des études ont une incidence aussi bien sur l’âge d’entrée au premier emploi que sur le poste occupé sur le marché du travail. Là encore, les filles de travailleurs européens occupent une position plus favorable sur le marché du travail. Toutefois, ce passage à l’âge adulte est à relativiser dans la mesure où seule une minorité 23,6% des femmes de l’ensemble de l’échantillon est concernée par cette étape.

Le troisième événement du passage à l’âge adulte est la décohabitation parentale. Cet indicateur révèle des divergences de comportements entre les deux sous-populations étudiées. Les filles de travailleurs marocains quittent le domicile parental à un âge médian de 22 ans. Cette décohabitation est essentiellement due à la mise en couple avec un âge médian au premier mariage de 22 ans. Il est important de préciser qu’à Sidi Ifni, le mariage reste l’unique forme d’entrée en union.

Chez les filles de travailleurs européens en revanche, l’âge médian à la première décohabitation est plus précoce (19 ans). La principale raison invoquée pour expliquer cette décohabitation est la poursuite des études universitaires. Ce comportement féminin laisse apparaître une nouvelle étape de la transition à l’âge adulte, car traditionnellement les femmes n’avaient le droit de quitter le domicile parental que pour intégrer le domicile conjugal.

L’âge d’entrée en première union est fortement corrélé à l’exercice ou non d’une activité professionnelle. Les filles de travailleurs marocains qui exercent une activité professionnelle se sont mariées plus tardivement (à 25 ans en moyenne) celles qui n’ont jamais travaillé (22 ans). Ce retard à la primo nuptialité se confirme chez les filles de travailleurs européens, avec un âge moyen au premier mariage de 27 ans pour les filles qui exercent un emploi contre 22,5 ans pour celles qui n’ont pas accédé au marché de l’emploi. Ce retard à l’âge au premier mariage engendre alors un recul du calendrier de la primo-fécondité.

Au Maroc, la naissance d’un enfant reste conditionnée au mariage. Selon l’enquête, les filles de travailleurs européens actives sur le marché du travail ont eu leur premier enfant en moyenne à l’âge de 28 ans contre 26 ans pour les filles de travailleurs marocains. Quant aux inactives, on constate que la primo-fécondité se produit au même âge, à 22 ans en moyenne. Pour ces dernières, l’âge à la première union et la naissance du premier enfant est plus précoce que chez les femmes exerçant un emploi.

Les résultats de l’enquête révèlent que les étapes du processus d’entrée à l’âge adulte diffèrent selon les sexes.

5. La transition à l’âge adulte chez les hommes

Nous avons enquêté auprès de 165 hommes nés entre 1974 et 1994, dont 37% ont un père percevant une pension de retraite européenne. Les fils des pères de travailleurs européens sont âgés de 30 ans en moyenne contre 28 ans pour les fils de travailleurs marocains. Comme nous l’avons vu précédemment, la première étape du passage à l’âge adulte correspond à l’âge de sortie du système scolaire. L’accès à la scolarité est relativement élevé chez les hommes de notre échantillon avec un taux de scolarisation de 98%. Le décret du 13 novembre 1963 qui rend l’enseignement obligatoire semble avoir eu davantage d’effets sur les hommes que sur les femmes. Pour les fils de travailleurs européens, l’âge médian de sortie du système scolaire est de 21 ans, soit un an de plus que pour les fils de travailleurs marocains. L’inégalité la plus flagrante entre ces deux sous-populations est le niveau d’instruction. Les fils de travailleurs européens sont 55,2% à avoir eu accès à des études universitaires contre seulement 36,7% chez les descendants de travailleurs marocains. Ces derniers ont un niveau d’instruction inférieur (63,3% n’ont pas atteint le baccalauréat), et ce, malgré un âge médian de sortie du système scolaire égal à 20 ans. Selon les enquêtés, les fils de travailleurs européens ont bénéficié d’un soutien financier de leurs pères dans la poursuite d’études. Le capital économique de ces pères a contribué à élever le niveau d’instruction de leurs fils, ce qui leur a permis d’accéder à des fonctions importantes (32.1% occupent un poste de cadre supérieur, 23.3% ont pu assurer l’ouverture et la gestion d’un commerce). Les fils de travailleurs européens sont 86,7% à exercer une activité professionnelle contre 82.4% chez les fils de travailleurs marocains. Ces derniers accèdent au marché de l’emploi à l’âge médian de 21 ans alors que les fils de travailleurs européens intègrent le marché du travail à l’âge médian de 22 ans. Les fils de travailleurs marocains occupent essentiellement des emplois dans le commerce et le secteur primaire (respectivement 21,6% et 34,5%). Ces derniers y occupent des emplois précaires avec une forte propension de pêcheurs.

L’accès et le prolongement de la scolarité des hommes contribuent à retarder leur entrée sur le marché du travail et l’âge à la première décohabitation parentale. Les fils de travailleurs marocains quittent le domicile parental à un âge médian de 16 ans. Ce départ précoce s’explique principalement par la poursuite d’une formation professionnelle après le collège ou pour des raisons professionnelles. Pour les fils de travailleurs européens, la décohabitation parentale a lieu trois ans plus tard à un âge médian de 19 ans. Cette décohabitation est liée à la poursuite d’études et plus précisément d’études universitaires ou pour l’obtention d’un emploi.

Le mariage reste une étape importante dans le passage à l’âge adulte. L’âge médian au premier mariage des fils de travailleurs marocains est de 29 ans contre 30 ans pour les fils de travailleurs européens. Toutefois, malgré des disparités dans les parcours de vie des hommes, l’âge médian au premier enfant est identique (31 ans).

Chez les hommes, le calendrier des événements démographiques de la transition à l’âge adulte telles que la primo-nuptialité et la primo-fécondité se réalisent quasiment aux mêmes âges.

Conclusion

L’enquête EBSI permet de dresser deux grands schémas de transition à l’âge adulte. Le premier fait référence à une transition à l’âge adulte en trois temps : sortie du système scolaire relativement jeune. Comme plus des deux tiers des femmes et un cinquième des hommes enquêtés n’ont pas exercé d’emploi, la seconde et la troisième phases correspondent respectivement à l’entrée en union et à la naissance du 1ère enfant. Ces deux dernières étapes du passage à l’âge adulte se réalisent à des âges relativement précoces.

Le deuxième schéma de la transition à l’âge adulte s’effectue en quatre temps et intègre une étape supplémentaire : l’âge d’entrée sur le marché de l’emploi. Les particularités du 2ème schéma sont : les âges relativement tardifs de sortie du système scolaire et d’entrée dans le premier emploi. L’activité économique des femmes et des hommes est une des étapes clés dans le recul du calendrier à la primo-nuptialité.

Les étapes du processus d’entrée à l’âge adulte diffèrent selon le statut des pères : les enfants de travailleurs européens bénéficient de meilleures conditions de vie dans la société. Ils ont la particularité d’accéder à un haut niveau d’instruction et à des postes à responsabilité. Les enfants de travailleurs marocains rencontrent plus de difficultés à poursuivre des études supérieures, ce qui limite leur accès à des emplois hautement qualifiés. Ainsi, le capital économique des pères a une incidence directe sur les trajectoires de vie de leurs enfants.

Références bibliographiques

BOUFRAIOUA L, EBSI (Enquête biographique à Sidi Ifni). 2009, « Enquête sur la formation du couple », Centre de Recherche Populations et Sociétés, 2009.

EL MOUAATAMID & B. PACE R. 2004, « Quelles sources pour l’estimation de l’immigration marocaine en Italie ? Comparaison entre pays d’origine et pays d’accueil » Actes des colloques de l’AIDELF, 2004, P 39-50.

HAMDOUCH B, KHACHANI M, 2004, « Les déterminants de l’émigration internationale au Maghreb » Actes des colloques de l’AIDELF, 2004, P 75-87.

KADIRI N, 2009, « A l’orée du Sahara, les turbulences géopolitiques de l’ancienne enclaves espagnole de Sidi Ifni » Érès Outre-Terre, n°23, p. 101-116.

NAAMANE-GUESSOUS S. 1997, « Au-delà de toute pudeur » EDDIF, Casablanca, 1997, 281p.

ROUGERIE C. & COURTOIS J. 1997, « Une étape du passage à l’âge adulte : l’emploi qui compte », Population, vol.52, n°6, p. 1297-1327.

SIMENEL R, 2007, « L’origine est aux frontières : espace, histoire et société dans une terre d’exil du sud marocain », Thèse, Université Paris Ouest Nanterre la Défense, 397p.

SINGLY F. 2000, « Penser autrement la jeunesse », Lien social et politiques, n°43, p 9-21.

VILLENEUVE-GOKALP C. 2001, « Les jeunes partent toujours au même âge de chez leurs parents », Économie et Statistique, n°337-338, p61-80.

[1] Cette population des pères travailleurs européens est constituée de trois quarts de retraités et d’un tiers d’actifs.

[2] Selon l’enquête, 95% des épouses des pères exerçant ou ayant exercé une activité professionnelle au Maroc ne sont pas en emploi contre 98% chez les épouses de travailleurs européens.

[3] Un dahir est un décret.

VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION DANS LES PAYS DU SUD

Famille, conditions de vie, solidarités publiques et privées... État des lieux et perspectives

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Maroc 17-19 mars 2011