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Les personnes âgées au Maroc

Relations familiales et sociales

Abdessamad DIALMY, Université Mohammed V, Rabat, Maroc

Résumé

L’objectif de ce travail est de voir dans quelle mesure les réseaux relationnels des personnes âgées au Maroc restent fonctionnels et utilitaristes, de voir si celles-ci ont des pratiques qui marquent l’implication et l’engagement, l’adhésion à la société, le bénévolat… Ces personnes créent-elles un nouveau réseau social ? Peut-on au contraire avancer l’hypothèse que la personne âgée au Maroc qui n’a en général ni biens ni potentialités va développer le retrait et la déprise, et se cantonner dans un repli marqué principalement par une pratique religieuse intense compensatoire ?

Pour répondre à cette problématique, nous présentons l’analyse des résultats de l’enquête CERED 2006 (Maroc) relatifs aux rapports familiaux et sociaux des personnes. Ces résultats seront analysés dans les quatre rubriques suivantes : cohabitation et hébergement, aides fournies (financière, domestique…), fréquence des contacts (visites, téléphone, conseil…), participation à la vie sociale (services, jeux, pratiques religieuses, bénévolat...).

Suite à cette analyse, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle le familia¬lisme de l’État nécessite une politique publique qui soutient les familles afin d’empêcher que les personnes âgées ne soient livrées à elles-mêmes.

Mots clés : chef de ménage, cohabitation, aide, contact, solitude, loisir, religion

Cette communication a pris appui sur la publication suivante : Abdessamad DIALMY : « Relations familiales et sociales chez les personnes âgées au Maroc », dans Les personnes âgées au Maroc : Profil, santé et rapports sociaux, Analyse des résultats de l’Enquête Nationale sur les Personnes Âgées (ENPA 2006), Haut Commissariat au Plan, Centre d’Études et de Recherches Démographiques (CERED), 2009, pp. 59-93. Veuillez vous y reporter pour une analyse détaillée : http://www.hcp.ma/downloads/