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Locoh, T.

Structures familiales: l'apport de la demographie.
1997 - in Pilon, M.;Locoh, T.;Vignikin, E.;Vimard, P., Menages et familles en Afrique: approches des dynamiques contemporaines., Paris, CEPED, N*deg;Les Etudes du CEPED No. 15, p. 11-29

Keywords : Critique; Family and Household; Family demography; Family life cycle; Family Research; Geographic Factors; household; Living Arrangements; Population; Population Distribution; residence characteristics
Countries : Africa; Developing Countries; Subsaharan Africa

Abstract : French Abstract:
En dépit du rapport évident de la fécondité et d'autres sujets de l'étude démographique à la famille, les démographes ont peu examiné la famille et le ménage. Les statistiques sur les ménages et les unités familiales qu'on obtient dans les recensements et les sondages contribuent dans une façon significative à ce qu'on sait sur les structures des familles africaines. La démographie de la famille s'est développée à un moment spécifique dans l'histoire sociale de la culture européenne et américaine quand la création et l'évolution des familles ont été conditionées par le comportement démographique individuel et plutôt à long terme. Le mariage, vu comme une union pour la vie, a produit une famille d'enfants qui restaient juqsqu'à la maturité. L'approche du cycle de la vie de la famille était basée sur ce modèle, et elle a compris la structure familiale dans des termes de rapports biologiques. Les cycles de la vie de la famille et les conceptions biologiques de la famille ne conforment pas bien à l'étude de la structure de la famille africaine. Des études récentes en Afrique ont démontré que les structures familiales ne sont pas déterminées uniquement par des liens biologiques, mais aussi par des adaptations économiques aux conditions qui changent. Les modèles démographiques sont indispensables pour expliquer quelques aspects des familles africaines, tel que comment le taux net de la reproduction chez les hommes et chez les femmes peut différer à un degré considérable à cause de la polygamie. Les données des recensements et des sondages sur la composition des ménages sont une source riche potentielle d'information, mais elles sont tordues par les définitions eurocentriques de la famille et du ménage. Les démographes ont identifié plusieurs thèmes en Afrique, en tirant des données de recensements et de sondages, qui nécessitent de l'analyse au-delà de l'échelle démographique. Les ménages qui sont gérés par les femmes, les unions sans co-résidence, la pratique d'envoyer les enfants habiter avec les membres de la famille répandue, et la grande proportion d'hommes qui ne sont pas chefs de ménage sont parmi de tels sujets. Les sondages peuvent bien obtenir de l'information sur les structures de ménages, après lequel les ordinateurs peuvent faciliter l'analyse des données.
English Abstract:
Despite the obvious relationship of fertility and other topics of demographic study to the family, demographers have expended relatively little attention on the family and household. The statistics on households and family units gathered in censuses and surveys have been the major contribution of demography to the knowledge of African family structures. Family demography largely developed at a specific and perhaps transitory moment in the social history of European and American culture when the formation and evolution of families was conditioned by individual and relatively long-term demographic behavior. Marriage, regarded as a union for life, gave rise to a family of children who remained until maturity. The family life cycle approach was based on this pattern, and understood family structure in terms of biological relationships. Family life cycles and biological conceptions of the family have not fit the study of African family structure. Recent works in Africa have demonstrated that family structures are not determined solely by biological ties, but also by economic adaptations to changing conditions. Demographic models have been indispensable in explaining some aspects of African families, such as how the net reproduction rate among men and women may vary significantly because of polygamy. Census and survey data on household composition are a rich potential source of information, but have been distorted by Eurocentric definitions of family and household. Demographers have identified several themes in Africa, on the basis of census and survey data, which demand analysis beyond the purely demographic. Female-headed households, unions without co-residence, the custom of sending children to live with extended family members, and the large proportion of adult males who are not household heads are among such topics. The judicious use of surveys allows information to be gathered on household structures efficiently and economically. The computer can be a powerful tool for extending the variety of analyses of census and survey data.

Notes : French; Seminaire CEPED-ENSEA-INS-ORSTOM-URD, Lome, 4-8 decembre 1995

Web site : http://db.jhuccp.org/popinform/expert.html